Il y a, dans les questionnements qui traversent ma génération, cette forme d’excitation mêlée d’angoisse propre à toute grande révolution.
La machine — aboutissement de toute la connaissance accumulée par notre espèce — colonise tous les milieux et avec elle, chaque parcelle de notre monde est numérisée. Ce que nous écoutons, ce que nous regardons, ce que nous lisons, ce que nous nous disons, est sous forme numérique. Les relations que nous entretenons avec l’extérieur, nos amis et les autres passent par le prisme de nos écrans.
Nous errons dans des paysages numériques.
D’interfaces en fenêtres temporelles ouvertes sur d’autres mondes, le présent est sans cesse interrompu et l’espace-temps copié-collé.
Naturel / Artificiel
Organique / Mécanique
Espace continu / Temps discontinu
sont autant de concept qui nourrissent mes dernières réflexions.

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